2020.

Un compte rond, une nouvelle décennie, ma dernière année dans la trentaine et une année qui compte double !

Ça promet !

À nouveau et avec plaisir, je m’essaye à l’exercice de faire un point formel de l’année écoulée afin d’entamer sereinement la prochaine. Cette réflexion est toujours bénéfique : prendre le recul nécessaire, pointer les améliorations, analyser ce qui a pêché… afin d’en tirer des leçons concrètes et se projeter sur les prochains mois.

RETOUR SUR LES DERNIÈRES ANNÉES

Pour le plaisir et par curiosité, je me suis (re)plongée dans mes bilans précédents (ici et ).

Je réalise le chemin parcouru. Ces trois dernières années ont été à la fois passionnantes et chaotiques. J’ai quitté la vie salariée en 2016 et s’en est suivi une longue transition, un déménagement dans une nouvelle ville (Lyon), la création et le développement de mon activité de graphiste indépendante, l’envie de tendre vers « mon idéal de métier et de vie ». Ce nouveau chemin de vie a impliqué beaucoup de doutes, de remise en question, de hauts et de bas, avec l’impression de stagner par moment. Mais aussi, je n’ai jamais autant appris et testé de choses que ces dernières années. A très juste titre, je qualifiais 2017, année de la transition et de l’introspection ; 2018, année de l’expérimentation et des découvertes. En 2019, je souhaitais OSER…

 

Eh bien, avec le recul, je peux le dire maintenant, 2019 a plutôt été l’année de la stabilité !

Après quelques années en dents de scie, mon activité professionnelle a été régulière et variée tout au long de l’année 2019. Notre ancrage à Lyon se concrétise également par l’achat d’un appartement dans notre quartier.

DIFFÉRENTES FACETTES

Professionnellement parlant, 2019 aura été une année positive, riche en projets, avec une plus grande variété de client qu’auparavant. Je consolide ma spécialisation de maquettiste, avec des projets récurrents en édition et j’entrouvre une nouvelle porte : celle de l’illustration.

 

Je suis graphiste

Mes années d’expérience, ma polyvalence et ma technicité me permette d’être une exécutante fiable et efficace. J’apprécie toujours autant de travailler pour les agences en sous-traitance, à la fois en télétravail ou sur place, en agence. Ces missions, en particulier, me permettent de garder un pied dans les agences de communication, d’interagir avec différents professionnels du métier et participer à des projets plus importants et valorisants. Merci à Goodby*, Terra Publica et Scoop Communication qui m’ont renouvelé leur confiance.

J’ai également créé deux identités visuelles cette année, celle de Treegram et de l’artiste Adonis. Ces créations sont toujours une aventure particulière, une naissance issue d’une page blanche. Je fais peu de logo car je privilégie plutôt mon activité de maquettiste dans ma démarche commerciale. Mais si je trouve le temps, j’aimerais compléter mon portfolio avec des projets fictifs d’identité visuelle, avec un style graphique assumé afin d’avoir une vraie voie créative.

Je suis maquettiste

Intervenir sur une maquette, la décliner reste ce que je fais de mieux et les projets multipages sont mes préférés ! Cette spécialisation reste ma vraie valeur ajoutée. A noter également que les réalisations de magazines, guides, rapports ou livres sont, la plupart du temps, des parutions récurrentes. Dans mon travail de freelance, où la visibilité est faible, cet aspect particulier de l’édition est un point rassurant.

Cette année est d’ailleurs marquée par ma collaboration avec GRK média, un groupe de presse. J’assure la direction artistique et la réalisation de leurs différents titres : French Touch magazine, Green Touch magazine, Hydrogenium, Europe Parlementaire.

Je suis illustratrice

 J’ai encore un peu de mal à m’assumer comme telle, mais 2019 aura été un tournant dans cette direction. Et en 2020, je compte vraiment me professionnaliser encore plus dans l’illustration. Étoffer mon portfolio, produire de manière plus régulière, partager mes expérimentations : ce sont mes prochains objectifs. L’acquisition d’un ipad pro, l’année dernière, a révolutionné la manière dont je créé et dessine digitalement. Je reviendrai probablement dessus dans un article dédié.

En septembre, l’agence Scoop Communication me confiait la création d’une carte illustrée de la Vendée. Un projet rêvé pour moi, mais aussi une grande première ! Je suis vraiment contente d’être allée au bout de ce projet et je remercie Nicolas de m’avoir fait confiance.

Pour progresser encore et comprendre les enjeux et coulisses de ce métier, je continue les formations de Lilla Rogers, agent à succès d’illustrateurs, sur le site Make Art That Sells. Je me joins également à des communautés d’illustrateurs, amateurs et professionnels, pour analyser leurs parcours. Si l’illustration vous intéresse, je vous conseille vivement le blog d’Ëlodie, illustratrice. Elle y partage de nombreuse ressources et conseils.

Des réussites et des échecs

 

Les plus de cette année :

  • Une activité régulière : je n’ai pas connu les gros creux d’activité que j’ai pu avoir en 2017 et 2018. L’activité en freelance est toujours un peu inégale, mais avec moins de variations cette année.

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  • Des revenus stables : pas de secret, ils sont la conséquence d’une activité régulière. Je ne dépends plus des aides de Pôle Emploi et j’ai pu me verser un salaire correct tout le long de l’année et renforcer un peu ma trésorerie. Je reste néanmoins vigilante car j’ai peu de visibilité sur les prochains mois.

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  • Des collaborations au long court : avec les agences, le groupe de presse, les clients fidèles, les missions reviennent plus régulièrement, même si j’ai bien conscience que rien n’est acquis.

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  •  L’achat d’un appartement à Lyon : nous avons pu acheter dans le quartier où nous habitions depuis deux ans et où l’on se sent bien. Avec cette acquisition, nous nous ancrons un peu plus ici, à Lyon-Monplaisir. Cela n’est pas sans pression de générer assez de revenus chaque mois, mais c’est aussi un moteur. Mon bureau a trouvé sa place dans le salon, au milieu des plantes !

 

  • La formation continue : l’activité de freelance m’a ouvert les yeux sur l’importance de rester curieux et d’essayer un maximum de choses. Il faut dire que l’heure est aux partages de contenus et que le savoir est à porter de clics. Comme l’année dernière, j’ai continué avec plaisir mes formations sur la plateforme Skillshare, essentiellement pour me perfectionner en illustration, maîtriser Procreate et affiner son style graphique.

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  • Allier travail et passion, notamment avec l’illustration : générer un revenu avec l’illustration, se challenger et sortir de sa zone de confort, autant d’aspects dont je suis fière.

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  • Prendre du temps pour soi : sûrement parce que mon activité a été plus régulière et satisfaisante, j’ai eu moins de remord à prendre du temps pour moi et ma famille. La liberté, toutefois relative, est mon plus grand luxe en tant que freelance. Et c’est d’ailleurs en grande partie pour la souplesse dans mon emploi du temps que je reste freelance. Pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée est primordiale.

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  • Le référencement de mon site : je n’ai pas été très active sur le journal de mon site internet en 2019 (seulement 3 articles :o( ), par contre j’actualise régulièrement le portfolio et j’ai lifté le design en accord avec ma nouvelle identité visuelle. J’ai été contacté deux fois par des clients qui m’avait trouvé sur le net. Le référencement naturel, très long à mettre en place, commence peut-être à payer. A consolider en 2020 !

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  • Un voyage au Québec en famille : cet été, on a profité de trois longues semaines pour découvrir les grands espaces canadiens et se confronter à une nouvelle culture : un temps à part avec les enfants et une pause bénéfique ! Je revenais également avec le plein d’inspiration et tellement contente d’avoir partagé de nombreux moments avec notre amie Ariane ♥ et  ses enfants.

Les moins de cette année :

 

  • L’échec du co-working : j’avais déjà cet objectif l’année dernière ! J’ai à nouveau essayé en m’inscrivant dans un espace de co-working au printemps et je me suis à nouveau désinscrite après quelques mois car je n’y allais pas. C’est vrai, j’aime beaucoup travailler de chez moi. J’y ai mon espace, mes ressources, j’ai du mal à travailler sur l’ordinateur portable. J’y allais essentiellement pour me constituer un réseau lyonnais. J’ai le sentiment d’avoir des journées de travail assez courtes et aller au co-working, me faisait perdre beaucoup de temps. Je me suis résolue à développer mon réseau différemment (événement, ateliers, consolidation de mon réseau existant…)

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  •  Du mal à imposer mes prix : Pour certains projets, j’ai eu l’impression de brader les prix, notamment pour avoir la mission. De plus, je n’ai pas toujours pu imposer mes process. Cette année, le mot d’ordre sera moins mais mieux ! C’est à dire, dans l’idéal, moins de missions diverses mais un investissement plus grand et plus qualitatif dans chaque projet.

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  • Un démarchage en berne : c’est mon point noir, la partie commerciale du job de freelance ! J’ai conscience que le démarchage doit faire partie de mon planning régulièrement et pas seulement quand le creux s’installe car il est déjà trop tard…  Dès que les missions s’enchainent, je mets le démarchage de côté.

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  • Un sentiment d’éparpillement : j’ai tendance à commencer plein de projets, formations, lectures… en même temps et j’ai du mal à tenir sur la durée et donc à approfondir. L’urgence du quotidien prend souvent le pas sur les objectifs qui semblent secondaires… J’avais déjà identifié ce manque auparavant et il faut clairement que je trouve un moyen de moins m’éparpiller. Les tentations sont tellement nombreuses, les choix de formations, les livres, c’est dur de renoncer. Là encore, la devise pour l’année à venir : moins mais mieux ! 

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  •  Peu de temps pour les projets personnels : et pourtant, ils sont importants ! Notamment en illustration, où il est important que je produise et pratique pour m’améliorer et me créer un portfolio consistant. Il est normal que les projets rémunérés soient prioritaires dans mon emploi du temps. Mon quotidien de maman prend aussi souvent le pas sur le temps que je pourrais allouer aux projets personnels. On ne peut pas être sur tous les fronts ! 

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  • Peu de présence sur les réseaux sociaux : je pense surtout à instagram, où je n’ai pas été régulière. J’ai deux compte : un pour le studio et un pour l’illustration. Après un gros nettoyage de mes feeds en 2019, j’ai peu publié par manque de temps et d’inspiration. Je ne maîtrise pas du tout les stories, que je trouve chronophage mais que j’aime regarder par ailleurs sur les comptes auxquels je suis abonnée. Instagram reste quand même, pour moi, une grosse source d’inspiration. Par contre, j’ai complètement laissé tomber Facebook :((

Mes perspectives pour 2020

En analysant les moins de cette année, il est clair que je dois me recentrer sur l’essentiel, privilégier la qualité.

C’est tout à fait dans ce sens que je poursuis un travail de positionnement avec la géniale Marlène, créatrice de Graphiste et Indépendant. J’ai commencé son programme à la fin de l’année. Mon but étant de d’attirer vers moi les bons clients et les bons projets. Un bon positionnement forme un tout et le but est de tout aligner :

  • qui on est
  • ce que l’on fait
  • avec qui on veut travailler

A ne pas confondre avec la spécialisation, chose que j’ai longtemps cru !

J’aurai évidemment l’occasion de vous en reparler lorsque tout cela sera plus clair pour moi.

Après ces années de transition et d’apprentissage, pour l’année à venir, je me souhaite de prendre ma place, de trouver ma « signature émotionnelle et créative » et de rencontrer les personnes qui y seront sensibles.

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Et vous, de votre côté, aimez-vous faire un point sur l’année écoulée afin de poser les bonnes intentions pour les prochains mois ? Qu’attendez-vous de l’année à venir ? Racontez-moi en commentaires !

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